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Le marketing olfactif, un marketing qui a du nez

Dernière mise à jour : 12 mai 2023

Le fait de sentir parait si simple et si évident qu’on a parfois tendance à trouver normal de pouvoir respirer le parfum de l’herbe du jardin fraichement tondue, ou celui de son croissant chaud de bon matin.



Dès les années 90, des études ont montré que l'impact du parfum sur la psychologie du consommateur était extrêmement puissant, ce qui a transformé l'odeur en un outil commercial stratégique. L’usage de stimuli olfactifs dans un contexte commercial est donc « presque » devenu chose courante aujourd’hui.

En effet, en plus de sa capacité à se remémorer des souvenirs et à générer des émotions, un parfum fait vendre, fédère, fidélise, ce qui a conduit naturellement à la création d'un nouveau domaine de marketing : Le "Scent Marketing" ou « Marketing Olfactif ».

Mais se pose alors la question autour du parfum à choisir …

Alors regardons un peu ce que préfèrent les consommateurs dans un rapide tour du monde olfactif.


A la question posée sur leurs préférences olfactives, les équipes de Vogue France répondaient en décembre dernier : « Des senteurs de linge propre, d'air marin ou de fleur d'oranger ensoleillée… ».

Si on fait un palmarès plus général en France, voici d’autres odeurs que l’on adore :

1/ L’odeur du café, évidemment ! « Chez moi ou au bar en bas de la maison, c’est addictif, j’ai l’impression que le monde entier se réveille, je voudrais faire durer ce moment … » nous dit Nathalie.

2/ L'odeur du feu de bois dans la cheminée. : « Je vais quitter Paris et venir m'installer ici en Normandie, c'est décidé ! » s’exclame Isabelle devant les yeux un peu surpris de son mari.

3/ L’odeur de la peau de bébé. « Chaque fois que je sens de la fleur d’oranger, je fais un flash-back et je revois mes ados 15 ans plus tôt. A cette époque, ils sentaient si bon … » nous dit Eric un brin nostalgique 😊





Et si on se promène un peu ailleurs dans le monde, on aime quelles fragrances ?

A NYC, le parfum de vanille était le plus plébiscité dans une étude il y a une dizaine d’années … Serait-ce encore le cas aujourd’hui ? Pas sûr quand on sait que ce sont désormais les mythiques colognes qui ont le vent en poupe tandis que chez les hommes, les ventes de parfum très musqués auraient décollé de 15 millions de dollars en un an.


Un zeste de kumquat, des vapeurs de thé fumé, un bouquet de pivoines… Les senteurs préférées en Chine sont plus douces et plus fleuries qu’en Occident. "La Chine possède une vraie culture des odeurs - proche des saveurs, d'ailleurs, indique le parfumeur Jean-Claude Ellena. Bien avant d'être utilisés dans nos créations, le jasmin et l'osmanthus servaient à aromatiser le thé et l'alcool, les agrumes sont nés là-bas. On sent aussi beaucoup la menthe, les épices." Sans oublier la symbolique forte des fleurs : le gardénia épinglé à la boutonnière à Shanghaï l'été ou la pivoine, synonyme de longévité.




Au Moyen-Orient le parfum est partout. Il est profondément ancré dans la société, les pratiques quotidiennes et les coutumes : c’est un véritable élément culturel. Roses, bois de oud, sauge, menthe et autres gommes… Les parfums d’Orient sont toujours une invitation aux voyages.


Comment alors avec des profils et des goûts si variés peut-on créer un logo olfactif qui parlera au plus grand nombre ?

Comme le font les grands intervenants du luxe ou du sportswear présents sur tous les continents, il est nécessaire de créer une identité forte et en même temps de parler à tous. Une ambiance olfactive réussie doit exprimer à la perfection l’esprit d’une marque : une odeur plaisante ne suffit pas.

C’est tout le défi du marketing olfactif : créer un parfum unique, révélant parfaitement une personnalité et même temps être universel et lisible par tous.

Un joli voyage en perspective…

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